Adorant les films de Woody Allen, son esthétique personnelle – reconnaissable entre mille –, je m’empresse bien souvent d’aller voir chacun de ses nouveaux films.
Café society n’est pas peut-être pas mon préféré de l’auteur, mais je l’ai trouvé plutôt très chouette. Il traite d’un sujet assez abordé – l’amour impossible – mais l’intérêt du film, comme souvent avec Woody Allen, est tout autre : l’esthétique est superbe – Woody Allen nous plonge une fois encore dans les années folles avec ses costumes impressionnants… j’adore ! (et lui aussi apparemment) mais aussi dans l’univers de l’époque, entre glamour et gangsters -, le jazz (comme toujours) est prépondérant, pour mon plus grand plaisir – un style que j’affectionne beaucoup et qui dans les films de Woody Allen apporte beaucoup de cachet -, une fois encore il s’agit d’un film à personnages, il est drôle par moments, tenté de mélancolie parfois aussi – c’est d’ailleurs les émotions multiples et la réflexion qu’il suscite qui le rend si intéressant (une fois encore, comme bien souvent chez Woody Allen) – … .
Comme je vous disais on reconnait la pâte de l’auteur, il y a des éléments dont la présence ne déroge pas à la règle… mais on ne s’en lasse jamais !
L’histoire est celle d’un jeune homme New-Yorkais, Bobby Dorfman, rêvant de voir du pays. Nous sommes dans les années 30. Il débarque à Hollywood où son oncle Phil travaille comme agent de cinéma et accepte de le prendre sous son aile. Là-bas, il fréquentera les diners mondains et des gens fortunés mais c’est l’amour et la belle Vonnie qui capteront toute sa fascination. Mais l’amour n’est pas si aisé, et Hollywood peut vite vous faire tourner la tête… . La suite, de retour sur New-York, vous en dira un peu plus sur le pourquoi du titre.
J’ai beaucoup aimé les personnages – bien que la fameuse Vonnie m’ait agacée – qui sont très travaillés. Bobby est présenté comme un homme prêt à prendre sa vie en main, bien qu’un peu niais mais Woody Allen a su très bien décrire la complexité, ou la force, des sentiments et des liens humains… . Veronica est pétillante. Les membres de la famille de Bobby sont quant à eux très drôles !
Ma préférence va cependant à l’esthétique, c’est encore une fois un régal pour les yeux et les oreilles…, on a plaisir à être embarqué dans l’atmosphère du film et le tourbillon de l’univers façonné par l’artiste.
L’affiche est très belle aussi.
Article rédigé par Caroline Hugues
Je suis musicienne, passionnée de musique et d'écriture. Amoureuse de l'art et la culture en général mais aussi de la nature et de l'enseignement.
Je donne des cours de musique enfants en ligne - dès 4 ans - avec la formidable méthode ludique Mélopie : un apprentissage concret de la musique et du piano, à travers le jeu et la mnémotechnie grâce à des personnages attachants et un univers musical féérique.