Vendredi 23 août
Le thermomètre indique près des 30°. L’entrée dans le parc de St-Cloud semble bien gardée ; c’est finalement en tram qu’il faudra s’y rendre.
Deux files s’étendent sur plusieurs mètres. Le public est venu en nombre pour ce premier jour. Pour cause, la tête d’affiche très attendue clôturera la soirée : The Cure.
Les looks sont détendus, évidemment très rock, certains abordent des tee-shirts à l’effigie des vedettes du jour.
Après avoir été fouillé 3 fois et n’avoir pas sonné au détecteur de métaux, nous voilà entrés.
Une large banderole nous indique que nous sommes bien à Rock en Seine. L’ambiance est festive. Le lieu est vert et ressemble au paradis de tous les gourmands : des stands permettent de manger des mets des quatre coins de France et d’ailleurs, mais aussi des crêpes, des churros, de la bière, du cidre … une pancarte indique même « Les rockers aussi boivent du thé » .
Dispersées dans différents coins de ce grand parc, quatre scènes sur lesquelles les concerts s’enchainent, se succèdent ou se déroulent en parallèle. On ne peut donc malheureusement pas tout voir mais munis de notre petit planning personnel, direction le 1er groupe :
BALTHAZAR
L’un des groupes que j’ai préféré du festival. J’avais très envie de les voir sur scène et c’était top ! J’aime leur éclectisme et leur originalité en quelque sorte – du rock avec un violon, un trombone … -, leur musique entrainante et leurs mélodies.
WE HATE YOU PLEASE DIE
Ils sont jeunes et déchainés – en même temps, avec un nom pareil … -. Il faut aimer le genre .. mais on a trouvé leur musique plutôt amusante.
EELS
J’ai découvert ce groupe avec leur dernier album qui est assez calme et original dans la recherche de sonorités. Malheureusement, ce n’était pas au programme du jour, mais c’était tout de même l’un des très beaux moments du festival !
THE CURE
C’était étonnamment pas l’un des groupes que je connaissais le mieux mais ça a été une très bonne approche ! Une super ambiance, super énergie … ! Et j’ai évidemment beaucoup aimé leur musique ! Le jeu des lumières était très beau aussi, sans tomber non plus dans la dérive de donner l’impression d’en faire trop.
Le bassiste nous a également fait rire en traversant la scène dans toute sa largeur, dans un sens puis dans l’autre, pendant tout le concert, tandis que le pianiste était lui au contraire guère expressif, réalisant juste des petits mouvements de la tête.
Article rédigé par Caroline Hugues
Je suis musicienne, passionnée de musique et d'écriture. Amoureuse de l'art et la culture en général mais aussi de la nature et de l'enseignement.
Je donne des cours de musique enfants en ligne - dès 4 ans - avec la formidable méthode ludique Mélopie : un apprentissage concret de la musique et du piano, à travers le jeu et la mnémotechnie grâce à des personnages attachants et un univers musical féérique.