Le journal rouge – Lily R. Davis
Alors que nous fêtons cette année les 50 ans de mai 68, ce roman a su dépeindre une époque effervescente – qui me fascine -, les années hippies avec son envie de liberté mais aussi son engagement ardent pour un monde plus tolérant et plus pacifiste.
On suit un groupe de jeunes hommes et femmes qui écrivent, ou dessinent des caricatures, pour un journal à Washington, dans les années 1960 puis 70. S’ils sont – surtout les deux personnages principaux – passionnés d’écriture, ils ont surtout une soif ardente de faire bouger les choses.
Un roman qui nous tient en haleine et nous fait passer par différentes émotions.
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La couleur des sentiments – Kathryn Stockett
J’ai lu ce roman bien avant l’ouverture de Note Cuivrée, j’ai eu alors envie de le lire à nouveau pour enfin chroniquer ce roman qui fait partie de mes préférés. J’apprécie particulièrement ce livre parce qu’il a réussi avec brio à traiter un sujet aussi grave et important que la ségrégation avec un roman amusant, captivant et remplit d’humour – non pas en dédramatisant mais grâce à ses personnages aux caractères bien trempés ou encore à leur courage qui les amène à courir quelques risques.
La narration alterne entre trois personnages différents – ce que je n’ai pas trouvé dérangeant, au contraire, cela permet de percevoir l’intrigue sous des visions différentes – : deux bonnes noires et Miss Skeeter, une jeune fille blanche issue d’une famille aisée, cependant révoltée par la situation actuelle et qui n’a pas envie de se fondre dans le moule. Trois femmes différentes, deux mondes … mais dont la rencontre va permettre d’œuvrer pour un beau projet visant à aller vers une société plus juste : la rédaction d’un livre narrant les relations entre les bonnes noires et leurs patronnes blanches à Jackson, écrit et raconté par des bonnes noires de la ville, sous couvert d’anonymat.
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La dame du manoir de Wildfell Hall – Anne Brontë
Une histoire mystérieuse et captivante, dans l’Angleterre victorienne.
Considéré comme l’un des premiers romans féministes, on y suit une femme qui ose s’affirmer face aux hommes et notamment à son mari néfaste.
J’ai également beaucoup apprécié l’ambiance du roman ou encore la plume de l’auteur et ses descriptions en profondeur des caractères des personnages.
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Le Maître et Marguerite – Mikhaïl Boulgakov
Satan et ses acolytes débarquent à Moscou et ils sont prêts à semer la pagaille … . Mikhaïl Boulgakov use de la farce et du style fantastique pour dépeindre le régime soviétique et ses travers, en pleine dictature stalinienne.
Sans non plus parler de coup de cœur, je voulais inclure ce livre puisqu’il s’agit d’une très bonne lecture. Au départ, j’ai eu du mal avec ce livre, ne voyant pas – pendant les deux cents premières pages (le livre fait cependant plus de six cents pages) – où il voulait en venir. Puis, j’ai commencé à le trouver génial pour son originalité jusqu’au point culminant du chapitre du bal de Satan qui est un passage superbe, farfelu, avec des descriptions extraordinaires …, j’adore !
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L’observatoire – Edward Carey
Une histoire originale d’un manoir nommé « L’Observatoire » et de ses habitants plus extravagants les uns que les autres.
Si le manoir a connu des heures somptueuses durant lesquelles la famille Ormes y avait une « armée » de serviteurs, on le découvre dans des temps sombres. On va au fur et à mesure découvrir ce manoir et son histoire ainsi que celles des personnes qui y résident mais aussi découvrir l’histoire de ceux qui y ont résidé.
Mais sachez que ce qui fait le brio de cette œuvre est son originalité, sa folie … . Ce livre est beaucoup comparé à l’univers de Tim Burton et effectivement, je confirme complètement.
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Adaptation cinématographique :
Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates
– Marry Ann Shaffer & Annie Barrows
En juin dernier, j’attendais avec impatience l’adaptation cinématographique de ce superbe roman dont je vous avais déjà parlé par ici. Et je l’ai adoré ! Bien sûr, comme souvent, le roman est encore mieux, mais le film est vraiment très beau aussi ! On retrouve le caractère poignant de cette histoire ou encore la rencontre avec tous ces personnages si attachants et d’une grande bonté … et sans parler de la beauté de l’île de Guernesey ! Et surtout, j’ai trouvé la photographie sublime, il y a vraiment un caractère artistique dans la matière dont c’est filmé !
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Déception :
M train – Patti Smith
Après avoir eu un énorme coup de cœur pour l’autobiographie Just Kids de Patti Smith, j’avais hâte de découvrir cette autre autobiographie de l’artiste.
Si on y retrouve la jolie plume de l’auteure, pour le fond cependant quelle déception … .
Tandis que Just Kids (narrant les années de jeunesse de l’auteure), célèbre l’art, la création artistique, qu’il s’agit d’une œuvre dégageant une soif de vivre débordante, une envie de découvrir et réaliser tout un tas de choses, de vivre de l’art et de découverte du monde … , une œuvre qui fait rêver et qui est inspirante donc ; avec M Train, on retrouve une Patti Smith qui essaie de faire le deuil de son mari : à son image, ce récit est alors mélancolique voire déprimant. On sent l’auteure également un peu perdue, elle ne sait pas trop vers où se diriger désormais … une fois encore le récit est alors le reflet de cette errance, de ses lubies pour se raccrocher à la vie … . Ce qui m’a alors le plus dérangé est (à l’image comme je le disais de son état) cet enchainant sans vraiment trop de cohérence de moments de vie. J’ai vraiment eu du mal à le finir, j’ai davantage eu l’impression de lire le récit d’une écriture pour ne pas sombrer … qu’un réel texte destiné à être lu.
Article rédigé par Caroline Hugues
Je suis musicienne, passionnée de musique et d'écriture. Amoureuse de l'art et la culture en général mais aussi de la nature et de l'enseignement.
Je donne des cours de musique enfants en ligne - dès 4 ans - avec la formidable méthode ludique Mélopie : un apprentissage concret de la musique et du piano, à travers le jeu et la mnémotechnie grâce à des personnages attachants et un univers musical féérique.