Originaire de Provence, je me suis rendue quelques jours chez ma mère sur Marseille durant le mois de septembre. J’ai plusieurs choses à vous partager de ce séjour : bonne adresse, produit marseillais, l’ambiance maritime et un avis cinéma. J’en profite aussi pour vous partager un joli texte écrit par ma mère pour un prix littéraire au sein duquel elle vous conte l’ambiance de son village d’enfance. C’est parti !

 

 

Bonne adresse Marseillaise :
le restaurant-poissonnerie La boite à sardine

 

 

On a testé le restaurant La boite à sardine, un restaurant-poissonnerie qui vous sert donc des plats de poissons et de crustacés locaux, dont la carte change selon l’arrivage de la pêche du jour. On y mange vraiment très bien, le décor est splendide & atypique, on est servi dans de la jolie vaisselle qui nous met encore davantage dans l’ambiance et le tarif est accessible – d’autant plus par rapport à la qualité des plats préparés. En plus, l’équipe est très sympathique et on sent qu’elle connait bien le sujet !

La boite à sardine

2 Boulevard de la Libération
13001 Marseille

 

Produit Marseillais : Les glaces Emki Pop

 

 

On a gouté ces glaces marseillaises délicieuses, naturelles, préparées avec des produits locaux  et artisanalement dans leur laboratoire situé sur le Vieux Port de Marseille. Sur leur site, on peut lire qu’ils nous invitent à déguster des fruits entiers glacés et effectivement : j’ai testé celle à la figue et j’avais vraiment l’impression de manger le fruit. De son côté ma mère a pris citron-basilic et elle s’est tout autant régalée.

On les a testé en dessert à La boite à sardine – restaurant dont je vous parle juste au-dessus – mais je les ai vus à la carte d’autres adresses marseillaises puis vous pouvez apparemment aussi les retrouver dans plusieurs villes françaises.

 

Emki Pop

 

©Emki Pop

 

Prendre le large, île du Frioul et vue sur Marseille

On a également quitté la terre ferme pour prendre le large, se rendre au calme sur l’île du Frioul et profiter de cette vue imprenable sur Marseille.

 

 

 

 

 

 

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Cinéma : 120 battements par minute

 

Après avoir vu tant d’affiches clamant ce film comme celui à ne pas manquer, un évènement bouleversant… nous avons eu envie à notre tour de le voir. Si ma mère en a été très déçue, je ne savais vraiment pas de mon côté à quoi m’attendre – je m’y suis pas vraiment rendue avec une idée en tête –, je ne dirais donc pas non plus que je ne l’ai pas apprécié mais mon avis reste également mitigé.

Dans 120 battements par minute, on suit le groupe de militants contre le sida Act Up Paris, composé de personnes atteintes de la maladie à différents stades. Le film a pour contexte le début des années 90, où l’on commençait donc à peine à en parler. On assiste aux réunions hebdomadaires, aux actions non-violentes réalisées par le groupe auprès d’organisations médicales en charge de faire avancer la recherche – beaucoup trop lente – sur les traitements, auprès du gouvernement, ainsi qu’à leurs actions dans les gay pride ou encore les lycées pour prévenir contre les risques et amener chacun à se protéger.

J’ai vraiment trouvé cette première partie très intéressante ! Cette première partie qui met à jour l’agissement du gouvernement à faire un peu l’autruche, le commerce pharmaceutique qui se sert de l’état grave des gens pour faire du chiffre ou encore l’inconscience de la gravité des choses par certaines personnes – c’est notamment assez choquant de voir avec quelle détermination des membres d’un lycée ont refusé qu’ils fassent leur campagne de prévention sous prétexte qu’ils ont affaire à des mineurs.

Non insensible à toutes formes d’injustices, j’ai été touché par les actions de ce groupe et aurais eu envie à les voir de pouvoir les aider dans leur militantisme. Même si c’est vrai qu’ils sont aussi eux-mêmes concernés par la maladie, on se dit bravo, heureusement qu’il y a quand même des gens pour trouver la force et le courage d’œuvrer ainsi pour de telles causes.

Si j’ai donc apprécié cette partie du film, j’ai moins aimé la suivante qui se focalise davantage sur l’histoire d’amour entre deux personnages militants à Act Up. Si elle permet de voir davantage le quotidien d’une personne atteinte du sida et la lourdeur de celui-ci – ce qui est très bien, on en a bien souvent pas connaissance -, on a trouvé qu’il y a sinon beaucoup de longueurs inutiles et des aberrations. On n’a guère compris l’intérêt de la chute finale qui, en plus de ne rien apporter au sujet du film, donne vraiment une mauvaise image des couples homosexuels, c’est vraiment dommage pour un tel film qui ne se veut guère fictionnel mais plutôt véhicule de mémoire. Puis que dire du comportement de la mère… pour le coup, on se demande vraiment s’il s’agit bien de son fils.

Pour moi, s’il y a donc de très beaux moments dans ce film, certains très fort lors de leurs actions militantes ou lorsque l’on est confronté aux ravages de la maladie, le reste du film le rend donc un peu brouillon, c’est dommage. Le film se veut tantôt quasi-documentaire, tantôt fictionnel et on se dit au final que l’auteur aurait peut-être dû faire un choix entre les deux.

Il y a également un passage simplement visuel qui m’a gêné – bien qu’il soit surement là pour avoir le temps de digérer tout cela avant de passer à la suite -, il vient marquer la fin d’une action avant de passer à la suivante, la première fois on trouve cela beau puis il revient tout au long du film tel un leitmotiv – un passage pas si court en plus de cela – et on finit par se dire que cela n’apporte une fois de plus rien au film à part des longueurs supplémentaires.

On s’attache cependant beaucoup au personnage de Sean porté par l’acteur Nahuel Perez Biscayart qui joue vraiment très bien ! J’ai également beaucoup apprécié l’actrice Adèle Haenel dans le rôle de Sophie.

 

 

Écrivaine en herbe et souvenirs d’enfance dans le joli village provençal
Saint-Chamas

 

 

Ma mère, qui adore l’écriture et se lance dans cette belle aventure d’écrire un roman, participe à un prix littéraire qui lui donnerait peut-être cette chance de publier son premier livre ou si elle se retrouvait ne serait-ce dans les 12 sélectionnées avant que le jury ne choisisse le trio de tête, ce serait un bel encouragement pour la suite !

Cela a donc été l’occasion pour elle de puiser dans ses souvenirs d’enfance pour écrire une courte nouvelle où elle vous conte le joli village où elle a grandi et qu’elle affectionne : Saint-Chamas, en Provence.

Pour aller lire son texte, ressentir l’atmosphère de ce village provençal,
découvrir une histoire remplie d’aventures, de rêveries et jolies rencontres,
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Rendez-vous par ici !

 

Photo de Caroline

Article rédigé par Caroline Hugues

Je suis musicienne, passionnée de musique et d'écriture. Amoureuse de l'art et la culture en général mais aussi de la nature et de l'enseignement.

Je donne des cours de musique enfants en ligne - dès 4 ans - avec la formidable méthode ludique Mélopie : un apprentissage concret de la musique et du piano, à travers le jeu et la mnémotechnie grâce à des personnages attachants et un univers musical féérique.

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