C’est beau la vie quand on y pense
Un film léger, joyeux, qui fait du bien. Bien que le fond ne l’est pas tant mais cela part d’une belle histoire : un père souhaitant retrouver le jeune à qui l’on a greffé le cœur de son fils. Il sillonne alors les routes pour aller à la rencontre d’Hugo, un jeune homme qui peut enfin vivre sa vie pleinement et qui compte bien en profiter à 100%. A travers ce jeune homme il voit son fils, se rend compte de tout ce qu’il aurait pu partager avec lui et qu’il s’est privé d’une belle complicité. Le film prend pour décor notre belle Bretagne et nous vante tous ses mérites, nous donnant envie nous aussi d’aller vivre dans un petit village breton avec ses paysages somptueux, son ambiance, sa musique, sa jolie architecture typique… . Du moins moi, en grande amoureuse des paysages du nord et de leurs ambiances, il m’a conquise. Un film aux personnages attachants – dont les rôles sont joués par de bons acteurs – et également rempli d’humour, qui se révèle être une belle histoire faite de jolies rencontres, d’amitiés et de complicités. Une ode à la joie de vivre simplement, entouré des personnes qui nous sont chères (et dans un joli et paisible cadre tant qu’à faire).
La belle et la bête – Le film
L’un des plus beaux Disney avec en plus de cela à l’affiche l’actrice de caractère Emma Watson… Le film nous ravit dès les premières scènes, dès les premiers airs chantonnés, il nous ramène en enfance. Le film suit scrupuleusement bien le dessin animé. Il respecte également bien l’esprit de Disney en alternant l’histoire avec des passages chantés et autres mises en scène dignes de comédies musicales : c’est un plaisir de retrouver les mêmes airs, les mêmes paroles… que notre cerveau avait soigneusement conservé dans un recoin. Les décors et l’ambiance qui y règne sont également enchanteurs et le château tout droit sorti d’un conte de fées. J’aime le fait qu’ils n’aient pas cherché à en faire une transcription moderne mais bien conservé l’esprit de l’original (il faut dire qu’en général j’ai des goûts prononcés pour l’ancien…). Le rôle de Belle va parfaitement à l’actrice, une fois encore elle joue très bien les femmes sures d’elles, lettrées et originales. Je me suis d’ailleurs faite la réflexion que Belle est une chouette héroïne à laquelle s’identifier pour les jeunes : elle adore les livres, elle ne cherche pas à faire comme tout le monde et est attirée par l’originalité (pour cela il faut dire qu’avec son père elle a de qui tirer), elle a du caractère, ce qui ne l’empêche pas d’être romantique. Autre coup de cœur : les objets qui parlent – très chouettes et réussis. A vrai dire, je ne crois pas qu’il y ait quelque chose qui m’est déplu… tout est très raffiné, tout semble avoir été pensé… . La complicité entre la belle et la bête est tout aussi bien réalisée et est belle à voir. Les couleurs sont sublimes, les atmosphères douces et apaisantes. Les passages chantés sont supers ! Les suspens réussis. Gaston est très détestable également ! C’est vraiment un Disney multiple et enchanteur. J’ai déjà hâte de le voir à nouveau !
Les figures de l’ombre
Un film poignant qui retrace l’histoire de trois femmes afro-américaines intelligentes et de caractère, qui ont travaillé au sein de la NASA. Trois femmes qui ont à la fois cherché à s’imposer, faire valoir qu’elles peuvent faire aussi bien, voire mieux, que les hommes blancs, et qui ont à la fois œuvré pour faire bouger les choses pas uniquement pour elles.. mais pour toutes les femmes noires. On admire leur génie mais aussi cette force de croire en elles, de croire en leur capacité de faire de grandes choses ainsi que leur passion pour ce qu’elles font et leur volonté de tout faire pour y arriver. J’ai aussi aimé la reconnaissance apportée par l’un des cadres blancs, voyant d’abord l’humain (avant le genre ou la couleur de peau), malgré les mœurs de l’époque, ne faisant pas de différence dans le travail comme pour le confort de chacun. On s’attache très vite aux trois héroïnes avec toutes leur personnalité et non dénuées d’humour. On ne s’ennuie également pas, même si certains passages peuvent être très techniques. On est impressionné notamment par la brillante Dorothy Vaughn ; bien contente également – il faut se l’avouer – qu’une femme surpasse tous ces messieurs et finisse par être reconnue. Un film vraiment réussi étant donné qu’en plus de nous toucher, il arrive à nous entrainer dans son univers même s’il peut nous être si non familier – et dont on ne se serait peut-être jamais intéressé… – et à nous captiver. Les acteurs sont également très bien choisis et rentre parfaitement dans leur rôle. Le film – mettant à jour une histoire vraie – s’entremêle par moments avec des images d’archives. Synopsis : Le destin extraordinaire des trois scientifiques afro-américaines qui ont permis aux États-Unis de prendre la tête de la conquête spatiale, grâce à la mise en orbite de l’astronaute John Glenn. Maintenues dans l’ombre de leurs collègues masculins et dans celle d’un pays en proie à de profondes inégalités, leur histoire longtemps restée méconnue est enfin portée à l’écran. S’il n’y avait qu’un film à voir en ce moment, je vous conseille celui-ci ! En plus d’aujourd’hui à mardi soir, le cinéma fête le printemps avec des places à prix riquiqui ! :)
La la land
J’ai vraiment adoré ce film presque en tout point (sauf la fin, mais je ne vous dévoile pas tout). Tout d’abord, j’ai aimé ce film qui fait qu’accroître mon amour (déjà débordant) pour la musique. La musique y a une place prépondérante par sa B.O., le personnage principal qui est un pianiste amoureux du jazz, la mise en avant du jazz par cet artiste qui en est donc un fervent défenseur ou encore sa dénomination de comédie musicale qui ne l’est pas tant : cela ne chante pas tant que ça et c’est cela qui permet que ces passages viennent plutôt sublimer le film en le ponctuant de moments chantés et de danses belles pour les yeux. La musique est là comme un fil conducteur, elle est entrainante… et donne donc le ton au film qui se veut une ode à l’art et au bonheur de vivre. L’art est omniprésent par ses deux personnages principaux passionnés par la musique pour l’un donc et par le cinéma pour le second : tandis que le projet qui lui tient à cœur est d’ouvrir un club de jazz, elle ambitionne de devenir comédienne. Il montre également la réalité des choses : ce n’est pas toujours évident d’atteindre ses rêves, ça peut même être douloureux et on peut plus d’une fois être tenté de les abandonner… mais y arriver est si épanouissant. J’ai également adoré la façon de filmer : le choix de couleurs vives nous donnant à voir un monde énergique, joyeux et coloré (la vie quoi, telle qu’elle devrait toujours être finalement). Certains passages sont filmés de façon très poétique aussi. Les scènes qui passent de la lumière au noir pour se focaliser sur un personnage ont un rendu si beau ! L’histoire est celle de l’amour de l’art, de la vie mais est aussi une belle romance (bien que le film, vous l’aurez compris, est beaucoup plus que cela). Je trouve également judicieux le choix des acteurs, ils rentrent tous les deux parfaitement dans le rôle ! Ce qui est d’ailleurs chouette à savoir : c’est bien eux qui chantent et dansent, et même qui joue du piano pour Ryan Gosling. En grande admiratrice des films de Woody Allen, pour ses films à personnages et son amour pour le jazz, j’ai eu l’impression de me retrouver dans son univers (avec une dynamique et un rendu filmique encore plus travaillés) –…