Sing Street
Un chouette film qui vous fait aimer à nouveau – si j’ose dire – la musique, le rock et son état d’esprit… qui vous donne envie d’écrire des chansons, d’écouter du rock énergique et contestataire puis de s’autoriser à croire en soi et en ce qui nous tient à cœur. Si c’est bien la musique qui est au cœur de l’histoire, il donne aussi à voir la belle Irlande : Dublin et son architecture en brique, la mer sauvage comme j’affectionne… . Bien qu’assez jeune, on apprécie aussi son personnage charismatique ( surtout vers la fin quand il a pris de l’assurance) ainsi que la belle et joyeuse Raphina, sans oublier toute la bande du groupe également, sans exception. C’est aussi une belle romance, on rit par moments aussi. Bref un film beau, entrainant, amusant et qui fait du bien ! Conor, un jeune lycéen irlandais bien décidé à monter son groupe pour séduire sa belle. Ce fameux groupe voit le jour et se révèle talentueux en plus de ça. On suit alors leurs aventures, la création des chansons – des paroles comme de la musique et même des clips -, la vie à Dublin dans les années 80 ainsi que leur joie de partager la musique ensemble.
Dany Boon sur grand écran : Lolo + Radin !
Dany Boon est un acteur-humoriste que j’aime énormément ! Drôle et simple à la fois. Rares sont ses films qui ne sont pas une réussite. Il fait alors partie pour moi de ces références où l’on peut, presque, se rendre en salle de cinéma les yeux fermés lorsqu’il est à l’affiche. Lolo On a énormément rit devant ce film qui traite de l’enfant roi. J’ai lu, dans je ne sais plus quel magazine, que la réalisatrice de Lolo racontait à propos que son fils de 10 ans « C’est le roi ». Son amie lui soulignait alors « Imagine comment ça sera dans dix ans ! ». Ainsi est née l’idée de ce film. A la lecture de nombreux commentaires négatifs, j’avais donc assez peur du résultat mais cela a été une belle réussite. Dany Boon est génial dans ce rôle, tout comme le fils qui met en scène machiavéliquement ses attaques contre les compagnons de sa mère. On ne s’ennuie pas une seconde tellement les coups montés s’enchainent et ne se ressemblent pas. La possibilité de vraisemblance de telles situations rend encore plus compatissant le film. Quant à la fin, je ne vous en dis pas plus mais elle a aussi été très bien trouvée ! Une belle réalisation, on passe un bon moment ! Radin ! Un peu dans la même veine que Supercondriaque – une fois encore avec Dany Boon en personnage principal -, Radin ! met en scène un homme monomaniaque mais cette fois dès qu’il est question de devoir sortir de l’argent. Cependant.. en beaucoup, beaucoup, plus drôle ! J’ai vraiment adoré le film, tout a été très bien pensé, Dany Boon joue très bien son rôle. C’est ni surjoué, ni pas assez… on a plaisir à découvrir dans quelle nouvelle situation va réussir à se mettre notre ami à cause de son obsession. Ce que j’ai également aimé avec ce film, c’est qu’il ne s’agit pas seulement d’une succession de sketches, il y a vraiment une trame narrative autour. De plus, on a plaisir à voir que tout n’est pas cousu de fil blanc, on en ressort en se disant qu’on ne s’attendait pas du tout à cela – dans le bon sens, évidemment. Au-delà de Dany Boon, deux autres rôles sont également très bien interprétés : la fille du radin et son amante. Sans oublier tous les autres personnages autour qui déclenchent de nombreuses situations plus amusantes et embarrassantes les unes que…
Café Society – Woody Allen
Adorant les films de Woody Allen, son esthétique personnelle – reconnaissable entre mille –, je m’empresse bien souvent d’aller voir chacun de ses nouveaux films. Café society n’est pas peut-être pas mon préféré de l’auteur, mais je l’ai trouvé plutôt très chouette. Il traite d’un sujet assez abordé – l’amour impossible – mais l’intérêt du film, comme souvent avec Woody Allen, est tout autre : l’esthétique est superbe – Woody Allen nous plonge une fois encore dans les années folles avec ses costumes impressionnants… j’adore ! (et lui aussi apparemment) mais aussi dans l’univers de l’époque, entre glamour et gangsters -, le jazz (comme toujours) est prépondérant, pour mon plus grand plaisir – un style que j’affectionne beaucoup et qui dans les films de Woody Allen apporte beaucoup de cachet -, une fois encore il s’agit d’un film à personnages, il est drôle par moments, tenté de mélancolie parfois aussi – c’est d’ailleurs les émotions multiples et la réflexion qu’il suscite qui le rend si intéressant (une fois encore, comme bien souvent chez Woody Allen) – … . Comme je vous disais on reconnait la pâte de l’auteur, il y a des éléments dont la présence ne déroge pas à la règle… mais on ne s’en lasse jamais ! L’histoire est celle d’un jeune homme New-Yorkais, Bobby Dorfman, rêvant de voir du pays. Nous sommes dans les années 30. Il débarque à Hollywood où son oncle Phil travaille comme agent de cinéma et accepte de le prendre sous son aile. Là-bas, il fréquentera les diners mondains et des gens fortunés mais c’est l’amour et la belle Vonnie qui capteront toute sa fascination. Mais l’amour n’est pas si aisé, et Hollywood peut vite vous faire tourner la tête… . La suite, de retour sur New-York, vous en dira un peu plus sur le pourquoi du titre. J’ai beaucoup aimé les personnages – bien que la fameuse Vonnie m’ait agacée – qui sont très travaillés. Bobby est présenté comme un homme prêt à prendre sa vie en main, bien qu’un peu niais mais Woody Allen a su très bien décrire la complexité, ou la force, des sentiments et des liens humains… . Veronica est pétillante. Les membres de la famille de Bobby sont quant à eux très drôles ! Ma préférence va cependant à l’esthétique, c’est encore une fois un régal pour les yeux et les oreilles…, on a plaisir à être embarqué dans l’atmosphère du…
The lady in the van
Adorant l’Angleterre et l’esprit anglais, cette petite comédie semblait avoir tout pour me plaire. Elle s’est en effet révélée être une histoire très décalée et originale, sans oublier très british – tout à fait dans le genre que j’affectionne ! Tirée d’une histoire vraie, on suit Alan Benett – dramaturge et auteur du livre dont est adapté le film – venu s’installer dans une si charmante rue de Camden Town. Un quartier regorgeant d’artistes en tous genres… sans oublier un drôle de Van et son occupante qui sillonne la rue de place en place, à la recherche de l’endroit idéal pour planter demeure. Jusqu’au jour où elle finit par s’installer dans l’allée de la maison d’Alan Benett… . © Sony Pictures « The lady in the van » retrace alors l’étonnante histoire de la cohabitation entre un écrivain et Miss Shepherd, à la fois irritable et attachante mais aussi tellement drôle, qui en fait voir de toutes les couleurs (autant qu’elle est la source de tous les commérages) aux habitants de cette petite rue, et à son aimable bienfaiteur en premier. Une femme à l’histoire mystérieuse dont les fils ne se dénoueront qu’au fur et à mesure. © Sony Pictures C’est donc un film avec tellement d’humour, d’un humour si anglais – j’adore ! -, mais aussi avec un suspense très travaillé. Je ne vous révèle pas tout mais la mise en scène est également superbe. Tout comme cette si jolie rue, typiquement anglaise et qui semble si paisible, qui tient alors lieu de décors. On y aperçoit aussi, pour notre grand plaisir, la campagne et le bord de mer anglais. Si les deux personnes centrales sont très chouettes, les acteurs ont également été très bien choisis, Maggie Smith et Alex Jennings interprètent leurs rôles à merveille ! C’est un plaisir de suivre leurs mésaventures. © Sony Pictures Le fait qu’il s’agisse d’une histoire vraie apporte encore de la valeur ajoutée pour moi. L’histoire est si rocambolesque que l’on a parfois « du mal » à s’imaginer que cela n’a pas été inventé de toutes pièces. Pour finir, s’il ne s’agit pas du cœur de l’histoire, la musique trouve encore une fois sa place dans cette superbe œuvre.