Je ne sais pas si ce sont les sorties de films de ces temps-ci qui sont vraiment chouettes ou mon amour du cinéma qui grandit, mais je crois que je ne me suis jamais autant rendue au cinéma que cette année.

Il y a déjà plusieurs films sur lesquels je voudrais échanger à leur propos avec vous (je les garde en réserve pour plus tard !), mais je préfère aujourd’hui vous parler du film que j’ai vu hier.

La semaine dernière, le printemps est apparu tout doucement. Le soleil a pointé un peu plus son nez et les températures se sont faîtes un peu plus douces. Les arbres commencent aussi petit à petit à être en fleurs. Tout près de chez moi, certains se sont parés de pétales rose pastel et je ne  me lasse pas de les admirer sur mon chemin.

Le cinéma aussi, chaque année, fête le printemps en proposant pour tous des places à 3 euros 50 pendant trois jours. Hier soir, j’ai donc profité du dernier jour de ces 3 jours pour aller voir le nouveau Tim Burton.

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Avant de vous parler du film, je tenais à vous montrer leur teaser de l’évènement, au cas où vous ne l’auriez pas vu. Je le trouve bien recherché et il me fait toujours sourire à chaque fois que je le vois de la bonne humeur communicative.

Puis en ce début de semaine, surmenée entre le boulot de la fac et le quotidien, la fatigue générale avait raison de mon moral en baisse. Ce film m’a donné du boom au moral !

Venons-en au film. Autant vous dire tout de suite que j’ai adoré Big eyes !

Il relate l’histoire vraie de l’affaire du couple Keane. Margaret, l’épouse, se révèle être une merveilleuse peintre américaine des années 50 en trouvant son style : celui de peindre des enfants aux grands yeux elle les représente seuls au début, puis en leur créant un univers différent à chaque toile au fur et à mesure de sa carrière. Mais alors que son succès commence à éclore, Walterson mari qui se fait passer pour peintre – va s’attribuer les toiles et connaître la renommée à sa place. Cependant, plus cette renommée s’accroît plus Walter devient menaçant, ne voulant pas que sa supercherie soit dévoilée. Margaret se trouve alors au piège de cet oppressant secret.

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Après avoir vu de nombreux biopic masculins ces temps-ci : Une merveilleuse histoire du temps pour Stephen Hawking, Imitation Game pour Alan Turing ou encore Selma pour Martin Luther King (dont je vous parlerai prochainement), un film biographique sur une femme, artiste peintre de plus, cela fait un peu du bien !

Dans ce film, j’ai aimé le rapport à l’art : suivre l’évolution du style artistique de Margaret ; découvrir ses succès comme les critiques que l’on a put lui adresser ; l’observer peindre dans son atelier au cours de nombreuses scènes… .

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J’ai aussi aimé sa façon de nous amener dans un univers. Le film démarre dans l’Amérique des années 50 et cela est étonnant. Même si le style américain n’est pas du tout ma tasse de thé, on rentre dans univers décalé de notre quotidien, et c’est aussi cela le cinéma !

De plus, le rôle va à merveille à Amy Adams. Elle est très touchante et elle incarne merveilleusement la créativité, la passion, la force et la détermination du personnage.

Margaret a aussi, vraiment, du talent ! J’aime beaucoup ce qu’elle fait.

Si j’ai beaucoup aimé ce film, il reste étonnant dans le fait que l’on ne reconnaît pas du tout le style de Tim Burton. On le croirait presque sorti de la décortication de personnages de Woody Allen (bon je ne ferrai pas de comparaison car j’exagère surement, mais disons que le film se rapproche plus de ce dernier que de ce à quoi nous avait habitué Tim Burton). On retrouve peut-être plus la pâte de Tim Burton dans le choix d’une telle artiste – dans le style des personnages qu’elle peint.

Je vous le conseille vivement. Il est très beau et très intéressant !

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Photo de Caroline

Article rédigé par Caroline Hugues

Je suis musicienne, passionnée de musique et d'écriture. Amoureuse de l'art et la culture en général mais aussi de la nature et de l'enseignement.

Je donne des cours de musique enfants en ligne - dès 4 ans - avec la formidable méthode ludique Mélopie : un apprentissage concret de la musique et du piano, à travers le jeu et la mnémotechnie grâce à des personnages attachants et un univers musical féérique.

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